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L'  essentiel

La grossesse
Une âme en gestation

La santé et le développement d’un fœtus dépendent en grande partie du comportement,

des choix nutritionnels et de l’attitude de la mère.  Les études médicales soulignent le

profond impact que l’environnement d’une femme exerce sur son enfant en gestation

et combien un cadre positif et tranquille, et l’éloignement de toute source de contrariété

et d’anxiété, lui sont bénéfiques.

Le développement physique de l’embryon est parallèle à son développement spirituel.

Les choix spirituels de celle qui attend un bébé ont des conséquences sur toute la vie

de cet enfant.

Recherchez à vous trouver dans un environnement saint, par exemple en participant aux offices à la synagogue...La grossesse est une période appropriée pour accroître sa pratique des mitsvot (bonnes actions) et pour se raffiner spirituellement. Recherchez à vous trouver dans un environnement saint, par exemple en participant aux offices à la synagogue ou en allant à des cours de Torah aussi souvent que vous le pouvez.

Faire la charité est particulièrement bénéfique. Lorsque nous sommes généreux avec les autres, D.ieu nous traite de la même façon. En plus de vos œuvres habituelles, donnez quelques pièces chaque jour. Une boite de charité, placée bien en vue dans la maison, vous en rappellera. Le moment le plus propice pour donner à la charité est juste avant d’allumer les bougies de Chabbat et des Fêtes juives.

Et, bien sûr, un régime méticuleusement cachère procurera la meilleure « nutrition spirituelle » pour votre enfant.

Voici quelques coutumes liées à la grossesse :

« Lorsque l’assemblée sort le rouleau de la Torah de son Arche, les portes de la Miséricorde Céleste sont ouvertes et l’amour de D.ieu est éveillé » – Zohar. Dans certaines communautés, il est de coutume que ce soit le futur père qui ouvre l’Arche à la synagogue au cours du dernier mois de grossesse.
Tout au long de la grossesse, le père et la mère devraient lire des Psaumes de manière régulière.
Faites vérifier les mézouzas de votre maison par un scribe. Si vous n’avez pas de mézouzas à toutes vos portes, il est important d’en installer dès maintenant.
Ayez une copie du Psaume 121 près de vous pendant l’accouchement. .Cliquez ici pour une version imprimable, et glissez-le dans la valise que vous préparez pour l’hôpital.

L’anniversaire juif
Mazal tov !

Qu’y a-t-il de si formidable à être né pour qu’on le célèbre chaque année ? N’était-on pas mieux, bien au chaud, dans le ventre de sa mère ?

Mais le jour où vous êtes né(e) est le jour où vous êtes devenu(e) vous-même, une personne à part entière – et plus seulement une pastèque sur le ventre de votre mère. C’est pourquoi c’est un jour propice pour réfléchir : Qu’est-ce que j’ai accompli à travers cette naissance ? Le monde a-t-il changé du fait que je suis sorti(e) de ce ventre ?

Alors, lorsque le calendrier juif revient à ce merveilleux jour en lequel vous êtes né(e), essayez quelques-unes de ces belles coutumes :

Trouvez un coin tranquille dans l’espace-temps pour penser à l’année qui s’achève : ce qui était bien, ce qui n’était pas génial et ce qui peut être amélioré.
Élevez votre vie à une nouvelle dimension avec une nouvelle mitsva Élevez votre vie à une nouvelle dimension avec une nouvelle mitsva.
Donnez un peu plus de charité en ce jour. Avant la prière du matin et celle de l’après-midi. Si votre anniversaire tombe un Chabbat ou un jour de Fête juive, donnez avant le début de ce jour et après qu’il soit fini.
Passez plus de temps à faire votre prière. Dites plus de Psaumes. (Oui, les Psaumes sont juifs – c’est le roi David qui les a écrits.) Votre mazal brille particulièrement le jour de votre anniversaire, alors demandez à D.ieu ce dont vous avez vraiment besoin.
À chaque année de votre vie correspond un psaume. C’est votre âge+1. Apprenez-le en ce jour et dites-le chaque jour pendant l’année qui commence.
Ajouter à votre temps d’étude de la Torah. Partagez ce que vous apprenez avec vos amis.
Faites un Farbrenguen. C’est quand des amis sont assis ensemble, font le’haïm et s’encouragent mutuellement à être de meilleurs Juifs. C’est aussi une bonne occasion pour remercier publiquement le Créateur d’avoir créé votre vie.
Mangez un fruit de saison nouveau le jour de votre anniversaire, de façon à pouvoir faire la bénédiction de Chéhé’hiyanou, dans laquelle on remercie D.ieu de nous avoir prêté vie.
Pour les hommes : Recevez une aliyah le Chabbat qui précède votre anniversaire. Si celui-ci tombe un jour où la Torah est lue, montez aussi à la Torah en ce jour.
Pour plus d’informations sur l’anniversaire, visitez notre rubrique anniversaire.

Pour un outil simple d’utilisation pour savoir quand est votre anniversaire juif, voyez notre calculateur.

Un prénom juif

Les noms sont bien plus que des étiquettes accessoires pour s’identifier mutuellement. Vous faire appeler par votre nom juif est une affirmation de votre fierté en votre héritage juif.  Les Juifs dans l’ancienne Égypte, nous dit la tradition, gardèrent leurs noms juifs. Ce fut l’une des choses qui assurèrent la cohésion du peuple juif et lui firent mériter la délivrance.

Il y a plus : votre prénom juif est le canal par lequel la vie vous parvient d’En-Haut. Les Kabbalistes enseignent à ce sujet que lorsque les parents nomment un enfant, c’est une petite prophétie de leur part, parce que, d’une certaine manière, le destin de cet enfant est lié à la combinaison de lettres hébraïques qui forme son prénom.

Comme la Torah est la source de toutes les bonnes choses, attribuer un nom en présence de la Torah pénètre ce nom de bénédictionUne fille reçoit son prénom lors de la lecture de la Torah à la synagogue. Le rabbin ou le lecteur de la Torah récite une prière pour la bonne santé de la mère et de l’enfant et le père donne le nom que les parents ont choisi ensemble. Comme la Torah est la source de toutes les bonnes choses, attribuer un nom en présence de la Torah pénètre ce nom de bénédiction.

Un garçon est nommé à sa brit milah (circoncision), lorsqu’il rentre dans l’alliance d’Abraham et devient un membre à part entière de la nation juive.

Quelques détails :

Vous n’avez jamais eu de prénom juif ? Vous vous convertissez au Judaïsme ? Choisissez un nom juif qui résonne en vous. Souvent, les gens choisissent un nom qui est proche dans sa forme et/ou dans son sens de leur prénom non-juif.
Traditionnellement, les Juifs nomment leurs enfants du nom de proches parents ou du nom de personnes saintes. Les Juifs séfarades nomment parfois un enfant du nom d’un aïeul vivant. Chez les Juifs ashkénazes, on nomme plutôt les aïeux défunts.
Lorsque nous prions pour quelqu’un, nous avons en tête le prénom juif de cette personne et celui de sa mère. Mais lorsque nous appelons un homme pour une aliyah à la Torah, nous employons son prénom juif et celui de son père.
Un changement de prénom peut résulter en un changement de fortune. C’est pourquoi, si quelqu’un est dangereusement malade, il est possible de lui rajouter un prénom.

La circoncision
L’alliance éternelle

Le Juif est lié par une alliance inscrite en lui bien au-delà de sa conscience, dans sa chair même. Un lien intemporel que D.ieu a établi avec son père Abraham. Bien avant qu’il puisse être conscient de lui-même, sa mère et son père l’ont fait entrer dans cette alliance à travers la circoncision.

Quand ?

La brit milah (alliance de la circoncision) doit être accomplie par un mohel expert et pieux. Quelques jours après la naissance, le mohel examine l’état de santé de l’enfant. Si tout va bien, la brit doit être accomplie le huitième jour de vie de l’enfant, pendant les heures de jour – le plus tôt étant le mieux. Autrement, la brit doit être reportée.

Bien avant qu’il soit conscient de lui-même, ses parents le font entrer dans l’allianceRappelez-vous que la date juive commence et termine à la tombée de la nuit. Consultez un rabbin si l’enfant est né entre le coucher du soleil et la pleine nuit.
La brit est célébrée même un jour de Chabbat, de fête ou de jeûne. Ce n’est toutefois pas le cas lorsque la brit a été reportée ou lorsque l’enfant est né par césarienne.
Vous n’avez pas eu de brit milah ? Il n’est jamais trop tard ! Certains mohels sont spécialement formés pour circoncire des adultes (anesthésie incluse).
La cérémonie

Une brit est un joyeux événement. La coutume est de ne pas inviter, mais de faire part aux gens du lieu et de l’heure. Le nouveau-né est amené et placé sur un siège nommé pour l’occasion « Chaise d’Élie le Prophète » qui, d’après la tradition, assiste à chaque brit milah.

Le mohel récite la bénédiction et effectue la circoncision sur le bébé, qui repose sur les genoux du « sandak » (rôle considéré comme un grand honneur). Le père récite alors sa propre bénédiction, dans laquelle il remercie D.ieu pour cette mitsva. Une prière est récitée dans laquelle le garçon reçoit son prénom juif.

Et puis, dans la plus pure tradition juive, nous nous mettons à table.

Et puis également :

Le vendredi soir qui suit la naissance de l’enfant, une célébration appelée « Chalom Zakhar » est tenue.
Selon la tradition, le père demeure éveillé la nuit qui précède la brit, étudiant la Torah et récitant une sélection de passages du Zohar.
La médecine moderne a démontré que la circoncision protège de nombreuses maladies.

Pidyone Haben
Fils premier-né à vendre!

À l’origine, les premiers-nés du peuple juif constituaient la sainte caste des prêtres. Ils entrèrent au service de D.ieu au moment où ils furent épargnés de la Plaie des Premiers-nés qui frappa l’Égypte. Toutefois, lorsque les Juifs – premiers-nés compris – adorèrent le Veau d’or, les premiers-nés perdirent leur statut. La prêtrise fut transférée à la tribu qui n’avait pas participé à la frénésie idolâtre autour du Veau d’or : les Lévites, et en particulier les descendants d’Aharon.

Depuis ce temps, tous les garçons premiers-nés juifs doivent être rachetés lors d’une cérémonie de pidyone haben à un descendant d’Aharon, c’est-à-dire à un Cohen.

Qui :

Tous les garçons qui sont les premiers-nés de leur mère. Il existe plusieurs exceptions, parmi lesquelles :

1. Si l’un des deux parents est lui-même enfant d’un Cohen ou d’un Lévite.

2. Si l’enfant est né par césarienne.

Si les parents ne rachètent pas leur fils, celui-ci devra se racheter lui-même en atteignant l’âge adulte3. Si la mère a fait une fausse couche avant la naissance de cet enfant, consultez un rabbin.

Si les parents ne rachètent pas leur fils, celui-ci devra se racheter lui-même en atteignant l’âge adulte.

Quand :

Le 31ème jour de l’enfant. Cette date est déjà passée ? Alors aussitôt que possible.

Et si ce jour tombe un Chabbat ou un jour de fête juive ? La cérémonie aura lieu la nuit suivante ou le jour suivant.

Comment :

La Torah a fixé un prix de cinq chekalim, soit approximativement 100 grammes d’argent purs. Les rabbins ont souvent des pièces d’argent spéciales qu’ils conservent à cet effet.

Traditionnellement, la mitsva est effectuée au cours d’un « repas de mitsva » auquel participe la famille et quelques amis. Après le début du repas, le premier-né est amené sur un plateau d’argent orné des bijoux des femmes présentes.

« Ma femme israélite m’a enfanté ce fils premier-né. » dit le père au Cohen désigné.

Le père et le Cohen ont alors un bref dialogue prescrit dans le rituel, au terme duquel le père donne l’argent du rachat et récite une bénédiction spéciale. Le Cohen récite alors une bénédiction sur un verre de vin.

Nos sages enseignent que participer à un repas de pidyone haben équivaut à jeûner 84 jours ! C’est pourquoi c’est une tradition de distribuer des sachets de sucre et d’ail, car ce sont des aliments qui peuvent donner du goût à d’autres aliments et se conservent longtemps, permettant ainsi à de nombreuses personnes de profiter même dans une petite mesure de ce repas.

La première coupe de cheveux
‘Halakah ou Upsherin

Le troisième anniversaire d’un enfant est un moment charnière dans son éducation. Pendant les trois premières années de sa vie, un enfant absorbe les images et les sons de son environnement, ainsi que la tendresse et l’affection de ses parents. Il est alors seulement un récepteur, non encore capable de donner. Lorsqu’ils atteignent l’âge de trois ans, l’éducation des enfants fait un bond : ils sont désormais prêts à révéler leurs ressources et à en prodiguer les bienfaits.

Pour un garçon juif, cette transition est marquée par une cérémonie. Il est une antique tradition de laisser pousser les cheveux d’un garçon jusqu’à ses trois ans. Le jour de son troisième anniversaire hébraïque, les amis sont conviés à une cérémonie de coupe de cheveux, appelée ‘Halakah chez les Juifs séfarades et Upsherin chez les Juifs ashkénazes. Les peyot (mèches des tempes que la Bible interdit de raser) de l’enfant sont laissées intactes : c’est son initiation à sa première mitsva.

Le monde commence désormais à bénéficier de la Torah et des mitsvot de ce petit enfantÀ partir de ce moment, on apprend à l’enfant à porter une kipah et des tsitsit et, petit à petit, à réciter les bénédictions et le Chéma. Le monde commence désormais à bénéficier de la Torah et des mitsvot de ce petit enfant.

L’événement :

Une première coupe de cheveux est traditionnellement un événement assez modeste, généralement tenu à la maison ou à la synagogue. Rafraîchissements et petits gâteaux sont en général au menu.

De nombreux Juifs célèbrent la coupe de cheveux de leur fils auprès du tombeau d’un tsadik (un saint homme). En Israël, beaucoup le font à Mérone, auprès du tombeau de Rabbi Chimone bar Yo’haï, l’auteur du Zohar.

La cérémonie :

Le garçon est fièrement vêtu d’un bel habit, rehaussé de sa nouvelle kipah, ses tsitsit dépassant de manière bien visible. Tous les convives lui coupent à tour de rôle une mèche de cheveux. L’honneur de couper la première mèche est souvent réservé au rabbin ou à un cohen (membre de la tribu des prêtres).

Le Rabbi de Loubavitch coupant la première mèche d'un petit garçon de trois ans
Le Rabbi de Loubavitch coupant la première mèche d'un petit garçon de trois ans
Comme toujours, une cérémonie juive est honorée par des paroles de Torah.
Note :

Il y a de nombreux jours dans le calendrier juif lors desquels il est interdit ou déconseillé de se couper les cheveux. Si le troisième anniversaire de l’enfant tombe en ce jour, l’upsherin est repoussé au jour possible le plus proche. Ainsi, contactez votre rabbin avant de planifier la première coupe de cheveux de votre fils.

La première coupe de cheveux
‘Halakah ou Upsherin

Le troisième anniversaire d’un enfant est un moment charnière dans son éducation. Pendant les trois premières années de sa vie, un enfant absorbe les images et les sons de son environnement, ainsi que la tendresse et l’affection de ses parents. Il est alors seulement un récepteur, non encore capable de donner. Lorsqu’ils atteignent l’âge de trois ans, l’éducation des enfants fait un bond : ils sont désormais prêts à révéler leurs ressources et à en prodiguer les bienfaits.

Pour un garçon juif, cette transition est marquée par une cérémonie. Il est une antique tradition de laisser pousser les cheveux d’un garçon jusqu’à ses trois ans. Le jour de son troisième anniversaire hébraïque, les amis sont conviés à une cérémonie de coupe de cheveux, appelée ‘Halakah chez les Juifs séfarades et Upsherin chez les Juifs ashkénazes. Les peyot (mèches des tempes que la Bible interdit de raser) de l’enfant sont laissées intactes : c’est son initiation à sa première mitsva.

Le monde commence désormais à bénéficier de la Torah et des mitsvot de ce petit enfantÀ partir de ce moment, on apprend à l’enfant à porter une kipah et des tsitsit et, petit à petit, à réciter les bénédictions et le Chéma. Le monde commence désormais à bénéficier de la Torah et des mitsvot de ce petit enfant.

L’événement :

Une première coupe de cheveux est traditionnellement un événement assez modeste, généralement tenu à la maison ou à la synagogue. Rafraîchissements et petits gâteaux sont en général au menu.

De nombreux Juifs célèbrent la coupe de cheveux de leur fils auprès du tombeau d’un tsadik (un saint homme). En Israël, beaucoup le font à Mérone, auprès du tombeau de Rabbi Chimone bar Yo’haï, l’auteur du Zohar.

La cérémonie :

Le garçon est fièrement vêtu d’un bel habit, rehaussé de sa nouvelle kipah, ses tsitsit dépassant de manière bien visible. Tous les convives lui coupent à tour de rôle une mèche de cheveux. L’honneur de couper la première mèche est souvent réservé au rabbin ou à un cohen (membre de la tribu des prêtres).

Le Rabbi de Loubavitch coupant la première mèche d'un petit garçon de trois ans
Le Rabbi de Loubavitch coupant la première mèche d'un petit garçon de trois ans
Comme toujours, une cérémonie juive est honorée par des paroles de Torah.
Note :

Il y a de nombreux jours dans le calendrier juif lors desquels il est interdit ou déconseillé de se couper les cheveux. Si le troisième anniversaire de l’enfant tombe en ce jour, l’upsherin est repoussé au jour possible le plus proche. Ainsi, contactez votre rabbin avant de planifier la première coupe de cheveux de votre fils.

Éducation
Élever des enfants juifs

Selon la loi biblique, un enfant n’est pas obligé d’observer les mitsvot tant qu’il n’a pas atteint l’âge adulte. Cependant, il est une mitsva d’origine rabbinique appelée ‘hinoukh, enjoignant aux parents de former leurs enfants à l’accomplissement des mitsvot et à éviter de faire les choses que la Torah interdit.

La mitsva de ‘hinoukh démarre pour chaque mitsva dès l’instant où l’enfant est capable de l’accomplir. Traditionnellement, nous commençons à enseigner aux enfants dès l’âge de trois ans à réciter les différentes bénédictions sur les aliments et quelques prières de bases. C’est à ce moment qu’un petit garçon commence à se couvrir la tête et à porter des tsitsit, et que les filles commencent à allumer les bougies de Chabbat.

Bien que la méthode « de la carotte et du bâton » soit mentionnée dans la littérature juive comme une technique de ‘hinoukh efficace, le but est d’enseigner aux enfants à apprécier chaque mitsva pour ce qu’elle est, ainsi que la relation avec D.ieu qu’elle établit.

Vive les livres !
La Torah fait obligation à un père d’enseigner la Torah à ses fils.

Le but est d’enseigner aux enfants à apprécier chaque mitsva pour ce qu’elle est et la relation avec D.ieu qu’elle établitDès qu’un enfant commence à parler, on lui enseigne des passages clé de la Torah, comme le verset « La Torah que Moïse nous a commandée est l’héritage de la congrégation de Jacob », et le Chéma. Et, à partir de là, l’éducation prend son essor...

Celui qui est dans l’incapacité de remplir personnellement cette obligation peut en déléguer l’honneur à un professeur ou à une école. Toutefois, comme l’a proclamé une fois un sage : « C’est un devoir absolu pour chaque personne de passer une demi-heure chaque jour à penser à l’éducation en matière de Torah de ses enfants, et de faire tout ce qui est en son pouvoir – et au-delà – pour inspirer ses enfants à suivre le chemin sur lequel ils sont guidés. »

Bien que l’obligation d’enseigner la Torah incombe techniquement au père, l’éducation la plus efficace est souvent donnée par la mère. Du fait qu’elle est celle qui passe habituellement le plus de temps avec ses enfants, et qu’elle a l’avantage d’une approche plus douce et plus féminine pour communiquer, elle est dans la meilleure position pour transmettre la morale et les valeurs juives.

Bar et Bat Mitsva
Quand c’est l’heure, c’est l’heure!

Un enfant est un enfant. Il peut même être un enfant brillant, un enfant savant, parfois même un enfant plus rationnel qu’un adulte, il n’en reste pas moins un enfant, dépourvu de la maturité émotionnelle et morale qui distingue l’adulte de l’enfant. Vers l’âge de 12 ans pour une fille et 13 ans pour un garçon, ce sens fait son apparition. C’est pour cela que c’est seulement à cet âge là que la loi juive vous considère comme responsable de vos actes.

Cette étape est appelée Bar Mitsva pour les garçons et Bat Mitsva pour les filles. Cela signifie fils/fille de la mitsva, parce qu’à partir de ce jour, on est obligé d’accomplir toutes les mitsvas (préceptes) de la Torah.

Voilà un jalon digne d’être célébré ! C’est pourquoi un repas de fête est organisé, lors duquel des mots de Torah et des paroles inspiratrices sont prononcés par les invités d’honneur et d’autres participants. Veillez bien à fixer cette célébration pour l’anniversaire juif, ou peu après. Utilisez à cet effet notre Calculateur de Bar/Bat Mitsva pour vérifier la date.

Voilà un jalon digne d’être célébré ! Un repas de fête est organisé, lors duquel des paroles de Torah sont prononcées par les invités d’honneurPlus important encore que la fête est que les filles et les garçons passent les mois qui la précèdent à réviser la manière et l’importance d’observer les mitsvas et à approfondir leur compréhension de ce que signifie être juif.

Que se passe-t-il si vous avez omis de célébrer l’occasion ? Dès que vous avez atteint cet âge, vous êtes automatiquement Bar ou Bat Mitsva. C’est comme un anniversaire : vous pouvez choisir de ne pas le fêter, mais cela ne vous rendra pas plus jeune pour autant.

Quelques détails sur la Bar Mitsva :

Quelques semaines auparavant, le jeune homme s’entraîne quotidiennement à mettre les Téfilines. Le jour de sa Bar Mitsva marque le réel début de cette mitsva. À partir de ce jour, il compte aussi dans le minyan, le quorum de dix hommes requis pour un office public. Il peut dès lors conduire la prière collective et recevoir une aliyah lors de la lecture de la Torah.

Le garçon Bar Mitsva est traditionnellement honoré par une aliyah le jour où il devient Bar Mitsva ou peu après. Dans certaines communautés, il est de tradition qu’il lise lui-même la Torah ou bien la Haftarah (la lecture des Prophètes qui suit la lecture de la Torah du Chabbat).

Le chemin du mariage
Rencontrer l'âme soeur

Pourquoi se marier ? Les mystiques expliquent que la propension naturelle de l’être humain à se marier exprime une profonde aspiration de son âme : son désir de se lier de nouveau à son autre moitié. Chaque corps est occupé par une moitié d’âme. Le corps et l’âme atteignent leur plénitude lorsqu’ils sont réunis avec leur autre moitié.

Et c’est une mitsva. En fait, le foyer juif est l’une de nos plus importantes mitsvot. C’est pourquoi nous n’attendons pas que le prince charmant ou la femme idéale se manifeste. Nous devons nous mettre activement à leur recherche.

La mitsva commence, et la recherche débute, à l’âge de dix-huit ans. Ne vous souciez pas d’un manque apparent de capacité financière. D.ieu qui sustente toute la création peut pourvoir – et pourvoira – à une famille supplémentaire.

Qui épouser

À l’évidence, la personne que vous allez épouser se doit d’être compatible avec votre personnalité et vos besoins émotionnels propres. Mais voici le côté juif de la chose :

Avant toute chose, un Juif épouse une Juive, et vice-versaAvant toute chose, un Juif épouse une Juive. Et vice-versa. Le mariage est l’union de deux âmes – ce qui n’est possible qu’entre deux âmes spirituellement compatibles.

Un mariage juif est également un engagement à perpétuer notre nation. Des parents juifs qui élèvent des enfants juifs avec des valeurs juives, voilà notre manière non-violente de combattre tous les bigots qui ont aspiré reléguer notre peuple aux annales de l’histoire.

Il y a certaines technicités à prendre en considération. Parmi elles : certaines restrictions quant aux femmes qu’un Kohen peut épouser, et s’assurer que votre futur/future a reçu un guett (divorce juif) valide s’il ou elle a déjà été marié-e.

Sortir

Dans la tradition juive, sortir avec quelqu’un n’entre pas dans la catégorie « loisirs et divertissements ». C’est une activité réservée aux hommes et aux femmes qui recherchent activement leur partenaire pour la vie.

La loi juive empêche un homme et une femme de s’isoler ensemble. Ainsi, le meilleur endroit pour une rencontre sera un lieu public ou semi-privé.

Pour que les rencontres soient fructueuses, il est nécessaire que l’esprit exerce son jugement dans un domaine qui, instinctivement, appartient au cœur. Bien évidemment, le cœur doit être lui aussi impliqué. Mais que l’esprit suive aveuglément le cœur peut mener droit au désastre. Autorisez-vous à « tomber amoureux/amoureuse », mais seulement après que votre esprit ait décidé que cette personne peut être la bonne pour vous.


Qu'est-ce que la mort?
Et surtout... à quoi sert-elle?
Adapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch

Il est écrit dans la prophétie d’Isaïe : « La mort sera engloutie pour l’éternité et l’Éternel D.ieu effacera les larmes de tous les visages. »1 Dans le Maamar qu’il consacra à ce verset2, le Rabbi Maharach écrivit à ce propos que la mort disparaîtra parce que D.ieu accomplira alors la prophétie de Zacharie « Je ferais disparaître de la Terre l’esprit d’impureté. »3

Il est généralement expliqué que le péché de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal est à l’origine de l’existence de la mort. La relation entre la mort et ce péché provient du fait que ce dernier a entraîné l’association du Bien et du Mal.4 Certes, le Mal existait avant cette faute, mais il était alors totalement dissocié du Bien. Les textes mystiques enseignent à ce propos que le Mal résidait initialement en deçà des « mondes de la sainteté »5 et que, dès lors que le péché fut commis, le Bien et le Mal ne furent plus distincts au sein de l’univers : le Mal fut pénétré de Bien et le Bien de Mal, de sorte qu’il n’est pas de Bien sans Mal ni de Mal sans Bien.

La Torah relate que Adam fut renvoyé du Jardin d’Eden, « de peur qu’il étende sa main et cueille aussi du fruit de l’Arbre de Vie ; il en mangerait, et vivrait à jamais… »6 Or, il avait été créé à l’origine pour vivre éternellement et l’Arbre de la Connaissance lui avait été défendu pour éviter qu’il ne meure (comme il est écrit « mais l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, tu n’en mangeras point ; car, du jour où tu en mangeras, tu devras mourir. »7). Si le projet divin initial était qu’Adam soit immortel, pourquoi fallait-il, dès lors, éviter qu’il mange du fruit de l’Arbre de Vie et qu’il retrouve ainsi son immortalité ?

L’Admour Hazakène répond à cela que, dans la mesure où le Mal avait pénétré (« s’était mélangé à ») l’homme suite au péché de l’Arbre de la Connaissance, il fallait empêcher que l’homme soit immortel pour éviter que le Mal devienne également éternel. Ainsi, la mort découla de ce péché afin que le Mal ne possède pas d’existence éternelle.

En réalité, l’apparition de la mort suite au péché de l’Arbre de la Connaissance ne vint pas réprimer ce péché, mais en fut la conséquence directe. En effet, la vitalité ne peut être issue que de la sainteté ; en revanche, le mal et l’impureté qui lui sont opposés, sont la substance de la mort. Ainsi, dès lors que le Mal – la mort spirituelle – pénétra chez l’homme, la mort physique apparut. Tel est ainsi le sens du verset « La mort sera engloutie pour l’éternité » : dans la mesure ou le mal – la mort spirituelle – disparaîtra,  la mort physique disparaîtra avec elle.8

Sefer HaMaamarim Melukat, vol. 2, p. 277

 

e Kaddich
Lorsqu’un enfant amène plus de lumière et de sainteté dans ce monde, l’âme du parent s’élève plus haut. La récitation du Kaddich est pour cela un instrument de lumière exceptionnel...

« Un parent amène un enfant dans ce monde ; un enfant peut amener un parent dans le monde futur. »

Quand une âme quitte ce monde et commence son voyage vers le haut, ses enfants peuvent l’aider tout au long de son cheminement. Lorsqu’un enfant amène plus de lumière et de sainteté dans ce monde, l’âme du parent s’élève plus haut. La récitation du Kaddich est pour cela un instrument de lumière exceptionnel, qui incombe aux fils de la personne défunte.

Le Kaddich est en fait un cadre donné à sa phrase centrale, récitée par la congrégation tout entière : « Que Son grand nom soit béni à jamais et pour l’éternité. » Lorsque l’endeuillé récite le Kaddich et que l’assemblée répond, exclamant ces mots à l’unisson, un éclair lumineux jaillit dans tous les mondes et l’âme de la personne disparue s’élève vers le haut.

Un éclair lumineux jaillit dans tous les mondes et l’âme de la personne disparue s’élève vers le hautMême si cette personne n’a pas laissé de fils, un autre Juif peut aider cette âme en récitant le Kaddich. Nous sommes tous connectés.

Qui ?

Les fils disent le Kaddich pour leurs père et mère quotidiennement pendant onze mois après leur décès et chaque année le jour de l’anniversaire de leur décès (d’après le calendrier juif).

S’il n’y a pas de fils – où qu’il y en a un, mais il est dans l’impossibilité d’assister aux offices –, l’idéal est qu’un autre homme de la famille (qui a lui-même perdu un parent) dise le Kaddich. Ou bien il est possible de demander à quelqu’un de le faire en lieu et place des enfants. De nombreuses yéchivas proposent ce service en échange d’un don forfaitaire.

Quand ?

Nous prions trois fois par jour : le matin, l’après-midi et le soir. Le Kaddich des endeuillés est récité au moins une fois au cours de chacun de ces offices.

Vous cherchez un endroit où dire le Kaddich ? Trouvez la synagogue ‘Habad la plus proche. Avant de vous déplacer, c’est une bonne idée de parler avec le rabbin. Renseignez-vous sur les horaires des prières. Ne vous gênez pas pour demander de l’assistance le temps de vous habituer à la synagogue.

Translittération du Kaddich
Le Kaddich en phonétique
Rite ‘Habad / ashkénaze
Prononciation séfarade

Yitgadal veyitkadach chemé raba, (amen)

Béalma di vera khirouté, veyamlikh malkhouté veyatsma’h pourkané vikarèv mechi’hé, (amen)

Be’hayékhone ouvéyomékhone ouve’hayé dekhol beït Yisraël, baagala ouvizmane kariv véïmrou amen.

Yehé chemé rabah mevarakh lealam oulealmé almaya, yitbarakh veyichtaba’h veyitpaar veyitromam veyitnassé veyithadar veyitalé veyithalal chemé dekoudcha, berikh hou. (amen)

Lééla mine kol birkhata vechirata, touchbé’hata vené’hémata, daamirane béalma. Véïmrou amen.

[Al Yisraël veal rabanane véal talmidéhone véal kol talmidé talmidéhone veal kol mane deaskine beoraïta di véatra hadène vedi bekhol atar veatar, yehé lehone oulekhone chelama rabah ‘hina ve’hisda vera’hamine ve’hayine arikhine oumezona revi’ha oufourkana mine kodam avouhone di vichmaya, véïmrou amen.]

Yehé chelama raba mine chemaya, ve’hayim tovim alénou veal kol Yisraël, veïmrou amen.

Ossé chalom bimromav hou yaassé chalom alénou veal kol Yisraël véïmrou amen.


Prononciation ashkénaze

Yisgadal veyiskadach chemé rabo,

Beolmo di vero khiroussé, veyamlikh malkhoussé veyatsma'h pourkoné vikarev mechi'hé. (omen)

Be’hayékhone ouveyomékhone ouve’hayé dekhol beïss Yisroël, baagolo ouvizmane koriv, véïmrou omen.

Yehé chemé rabo mevorakh leolom ouleolmé olmayo, yisborekh veyichtaba’h veyispoère veyisromam veyisnassé veyis-hadar veyissalé veyis-halal chemé dekoudcho, berikh hou. (omen)

Leélo mine kol birkhosso vechirosso, touchbe’hosso vené’hémosso, daamirone beolmo, véïmrou omen.

[Al yisroël veal rabonone veal talmidéhone, veal kol talmidé salmidéhone veal kol mone deoskine beorayasso di veasro hodène vedi bekhol assar vaassar , yehé lehone oulekhone chelomo rabo, ‘hino ve’hisdo vera’hamine ve’hayine arikhine oumezono revi’ho oufourkono min kodom avouhone di vichmayo, véïmrou omen.]

Yehé chelomo rabo min chemayo ve’hayim tovim olénou veal kol Yisroël, véïmrou omen.

Ossé cholom bimromov hou yaassé cholom olénou veal kol Yisroël véïmrou omen.


Rite séfarade
Yitgadal veyitkadach chemé raba, (amen)

Béalma di vera khirouté, veyamlikh malkhouté veyatsma’h pourkané vikarèv mechi’hé, (amen)

Be’hayékhone ouvéyomékhone ouve’hayé dekhol beït Yisraël, baagala ouvizmane kariv véïmrou amen.

Yehé chemé rabah mevarakh lealam oulealmé almaya, yitbarakh veyichtaba’h veyitpaar veyitromam veyitnassé veyithadar veyitalé veyithalal chemé dekoudcha, berikh hou. (amen)

Lééla mine kol birkhata vechirata, tichbé’hata vené’hémata, daamirane béalma. Véïmrou amen.

[Al Yisraël veal rabanane véal talmidéhone véal kol talmidé talmidéhone deyatvine véaskine beoraïta kadichta di véatra hadène vedi bekhol atar veatar yehé lana oulehone oulekhone chelama ‘hina ve’hisda ve’hayé arikhé oumézoné revi’hé vera’hamé mine kodam Élaha maré chemaya veara, véïmrou amen.]

Yehé chelama raba mine chemaya, ‘hayim vessava vichoua vené’hama vechézava ourefoua ougoula ousseli’ha vekhapara veréva’h vahatsala, lanou oulekhol amo Yisraël, veïmrou amen.

Ossé chalom bimromav hou bera’hamav yaassé chalom alénou veal kol amo Yisraël véïmrou amen.

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